Nom: Pséma
Prénom: Aïna
Surnom: /
Sexe: Féminin
Âge: 248 ans
Race: Succube
Pouvoirs: Contrôle des Ombres (Peut les faire se déplacer et les matérialiser) et métamorphose (Peut uniquement faire apparaître ou disparaître ses attributs de Démons soit ailes, cornes et queue)
Armes: Elle possède une dague généralement passée à sa ceinture et parfois, elle crée un fouet d’Ombres.
Dieu: Imania
Endroit de naissance: Terres des Démons
Endroit où il a vécu: Terres des Démons puis sur les grands chemins et enfin, à Krystael.
Âme Soeur: /
Histoire: Deux cents quarante-huit années…
C’est une très longue période… Et peu de personnes s’imaginent vivre aussi longtemps.
Aïna ne le pensait pas non plus.
Pourtant, elle m’a demandé de vous raconter cette si longue histoire… Et je vais m’y atteler.
Commençons donc par le commencement…
La première chose à savoir est, sans nul doute, que les parents de la demoiselle ne s’aimaient pas le moins du monde.
Sa mère était une succube de famille riche et son père, un incube venant d’une famille très populaire par son seul nom qui signifiait…Mensonge.
La famille de son père, Pséma, désirait la richesse… Et la famille de sa mère, un nom connu.
Comme il fallait s’y attendre, un mariage fut arrangé. Et Aïna naquit trois ans après cette « douce » union.
Et elle grandit.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’enfance et l’adolescence de la jeune fille car, puisqu’elle représentait l’union entre deux si grandes familles… Elle devait être parfaite.
Pendant près de vingt-cinq ans, chacune des ses paroles, chacun de ses gestes furent conditionnés, discutés, jusqu’à ce qu’Aïna devienne l’image de la succube parfaite.
Bien évidemment, ce n’était qu’une image… Car la jeune démone ne rêvait que d’une seule chose… L’espace.
Elle avait quarante cinq ans lorsqu’elle réalisa ce rêve.
Cet hiver là, quelques jeunes démons qui avaient envie de s’amuser avaient fait prisonnier toutes sortes de gens. Il y avait notamment deux Humains, un Elfe, et elle avait même entendu parler d’une Fée.
Moi, je suis cet Elfe. Et je me souviens parfaitement bien de ces cachots sombres dans lesquels on m’avait jeté.
Après six jours, j’avais déjà entendu la porte des sous-sols s’ouvrirent deux fois et, au vu des bruits que j’avais surpris, j’aurai parié que les deux Humains étaient morts.
Lorsqu’elle s’ouvrit pour la troisième fois, j’étais certain que mon heure était arrivée… Et quand la petite lumière s’arrêta devant ma cellule, j’étais prêt à me pendre moi-même.
La porte s’ouvrit alors très doucement et une voix douce et mélodieuse m’ordonna de me taire et de la suivre.
Je ne me le fis pas dire deux fois… Mais je m’étonnais que l’on envoie une femme pour me tuer.
Elle me fit sortir de l’espèce de manoir où j’avais été enfermé… Et sans se retourner, elle m’emmena dans la petite forêt qui le bordait.
« Je me nomme Aïna et, comme tu peux le voir, je suis une succube. », dit-elle alors en passant un doigt sur une de ses cornes.
« Seulement, la terre des Démons commence sérieusement à m’ennuyer et je voudrais voir du pays. »
Je ne posais pas plus de questions, bien entendu.
En échange de ma vie, je devais faire sortir la demoiselle de ce pays morbide… C’était une aubaine pour moi !
Evidemment, j’eus d’abord un peu de mal à me repérer et je mis un mois à nous sortir de la terre des Démons.
Nous avions appris à vivre ensemble pendant cette courte période et, quand nous entrâmes enfin en terres naines, je lui proposais de continuer son chemin avec moi.
Pendant près de cinquante cinq ans, je parcourus ce monde en compagnie d’Aïna qui, en plus d’être un atout non négligeable en cas d’attaque, était une femme au sens pratique ainsi qu’une cuisinière hors pair.
Et, à force de me fréquenter et de discuter avec moi, la jeune démone pu enfin s’échapper du moule dans lequel on l’avait confinée pendant son enfance et elle s’adoucit quelque peu.
Ce n’était pas une mangeuse d’hommes… Même si elle aimait qu’on remarque sa beauté, qu’on la flatte… Mais elle allait rarement jusqu’au bout… En fait, à ma connaissance, elle n’y ait jamais allée… Au bout.
Nous étions donc de simples voyageurs… Mais après cinquante ans de cette vie commune, nous commencions quelque peu à nous ennuyer et, lors d’une halte à Krystael, elle y resta.
Je continuais ma route… Alors qu’Aïna continuais à faire flamber, innocemment, le cœur des hommes.
Je sais peu de choses du reste de sa vie.
Si j’en crois certaines rumeurs, des habitants de la ville ont compris qu’elle était une succube… Mais aussi qu’elle n’était pas vraiment dangereuse malgré sont ton parfois acerbe.
Mais où vit-elle maintenant ?
Que fait-elle de sa vie qui sera encore sûrement très longue ?
Peut-être que je l’apprendrai un jour…
Talan, Elfe voyageur.
Aspect Physique: Aïna est une jeune démone de taille moyenne, à la silhouette svelte.
Comme la plupart des succubes, elle est magnifique… Et elle s’en réjouit.
Les longs cheveux noirs hérités de sa chère mère lui descendent jusqu’au creux des reins et font ressortir son regard doré qu’elle adore mettre en valeur.
Elle a un petit nez fin, légèrement busqué et très discret, à l’inverse de ses lèvres pulpeuses bien dessinées.
La succube bicentenaire à la peau très pâle et, suite aux longues années de voyage, elle a développé une très fine musculature qui se voit à peine.
Sa démarche féline est presque aussi envoûtante que sa voix douce de démone aux accents de séduction.
Sous sa forme originelle, Aïna est aussi affublée d’une paire de cornes, d’une queue diabolique ainsi que d’ailes noires comme la nuit…
Très vite, elle s’est rendue compte que ce n’était pas très pratique pour voyager et elle a appris à les faire disparaître à sa guise.
Aspect Psychologique: Etant une démone pure et dure, Aïna a un caractère très ferme et déteste qu’on lui marche sur les pieds. Ses idées sont fixes et il est très difficile de l’en faire changer.
Elle s’est néanmoins adoucie au fil des années et, aujourd’hui, elle est capable de reconnaître ses erreurs et parfois même… De s’excuser.
Ce n'est pour autant qu'elle a perdu son petit côté cynique...
Forte de sa beauté, elle sait pouvoir obtenir à peu près tout ce qu’elle eut des hommes mais elle n’aime pas en profiter, préférant attendre « sagement » ce que les pimbêches de Krystael appellent … Le Grand Amour.
Mais elle ne se borde pas d’illusions pour autant.
Son seul véritable désir aujourd’hui, c’est de ne jamais retomber sur quelqu’un de son aimée famille… Et elle fuit les Terres des Démons comme la peste.